Deuxième « forêt rapide » d’Urbem au Portugal

Il y a un an, l’équipe d’URBEM fêtait la plantation de sa première forêt rapide !

Les forêts d’URBEM sont plantées selon la méthode Miyawaki, qui utilise une très forte densité d’espèces végétales indigènes. Leur croissance rapide et leur potentiel de stockage du carbone sont deux caractéristiques appréciées de cette méthode.

La première parcelle d’URBEM, d’une superficie de 300 m², a servi de test pour permettre à l’équipe d’ajuster le protocole pour la deuxième forêt. Beaucoup a été appris en un an et surtout, une belle communauté s’est formée.

Fin janvier 2023, l’équipe s’est réunie à nouveau et a transformé une parcelle non gérée en ce qui deviendra bientôt une forêt de 1 165 m².

Depuis la plantation, le groupe se réunit dans la forêt pour en prendre soin. Le désherbage et le paillage sont quelques-unes des activités réalisées par les bénévoles pour aider la forêt à prospérer.

Un groupe de bénévoles est également chargé de surveiller la croissance et la survie des plantes dans la forêt. L’objectif ? Apprendre à connaître l’efficacité et l’adéquation de cette méthode de plantation dans le contexte et le climat portugais. De cette manière, d’autres forêts pourront être plantées dans d’autres régions du pays et du monde.

L’équipe des Etudes Environnementales a étiqueté et identifié toutes les plantes de la parcelle, afin de permettre le suivi de leur croissance.

Rozy, qui a été responsable d’une grande partie de la planification et de l’exécution de ce projet, a dédié cette deuxième forêt aux « volontaires du monde entier – 18 nationalités et ce n’est pas fini – qui ont aidé à faire de ce projet une réalité ».

Sasi Kandasamy, fondateur d’Urberm, partage les propos suivants : « Les protestations et la sensibilisation au changement climatique sont importantes, mais j’aime qu’URBEM donne à chacun l’occasion de prendre des mesures positives dans sa propre ville pour protéger l’environnement. Et dans le même temps, nous rencontrons des gens formidables, nous apprenons les uns des autres et nous nous amusons ! »

Le groupe estime que « même si une forêt au milieu de Lisbonne ne peut pas arrêter le changement climatique, elle a le potentiel de changer les mentalités, de rapprocher les gens les uns des autres et de la nature. C’est là son véritable pouvoir. » – Sas

Cath, bénévole aidant URBEM dans ses études biologiques, partage ce point de vue :

« Je soutiens tous les efforts visant à promouvoir la biodiversité, que ce soit dans les zones urbaines ou rurales. URBEM espère y contribuer et sensibiliser à la nécessité urgente de donner à la nature, fondement même de la vie, une place significative et protégée dans nos paysages terrestres et urbains. L’âge et la nationalité des volontaires avec lesquels j’ai travaillé montrent qu’un nombre croissant de personnes saisissent la chance de faire la différence, offrant une lueur d’espoir pour une société plus connectée à la nature. »

Quelle note positive pour conclure.

Merci pour votre travail et votre histoire inspirante. Nous espérons en apprendre davantage sur la création de forêts urbaines grâce à vous !

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