Il est bien connu que l’eau joue un rôle central dans la vie sur notre planète. Toutes les espèces – du moins dans les règnes animal et végétal – partagent ce besoin fondamental commun.
Dans cet article, nous allons comprendre comment l’eau est répartie sur la planète, nous allons aborder le concept d’empreinte hydrique et comment nous pouvons la réduire.
Cet article est un complément à l’article « Food for Thought » (Nourriture pour la réflexion) le plus récent et, par conséquent, se concentre sur l’impact de nos régimes alimentaires sur la disponibilité de l’eau.
Une planète bleue
La planète Terre est souvent appelée « planète bleue » parce que la majeure partie de sa surface (71 %) est recouverte d’eau.
Toute l’eau n’est cependant pas disponible pour la consommation humaine. Plus de 96 % de l’eau sur Terre est de l’eau salée, formant un grand océan qui unit tous les continents. Il reste donc environ 3 % pour l’eau douce.
Près de 70 % de l’eau douce est gelée sous forme de calottes glaciaires, de glaciers et de neige permanente, un chiffre qui diminue rapidement en raison du changement climatique et de la fonte des calottes glaciaires qui en résulte.
Les eaux souterraines et les rivières représentent environ 30 % de l’ensemble de l’eau douce (pour en savoir plus sur la répartition de l’eau dans le monde, cliquez ici).
Comme nous pouvons le constater, ce qui semblait au départ être une ressource infinie peut très facilement devenir un facteur limitant.
Le stress hydrique (le manque d’accès à une quantité suffisante d’eau douce) est observé dans un plus grand nombre de régions et de pays. Aujourd’hui, 10 % de la population mondiale vit dans des conditions de stress hydrique élevé ou critique, selon les Nations unies (pour en savoir plus, cliquez ici).
On sait que 70 % de tous les prélèvements d’eau douce sont utilisés dans le secteur agricole.
Pourrions-nous donc réduire l’empreinte hydrique de l’agriculture et utiliser plus efficacement cette ressource vitale ?
Notre empreinte « invisible » sur l’eau
Comme nous l’avons vu plus haut, les aliments que nous consommons ont une empreinte sur l’eau, et une grande partie de cette empreinte est « invisible ».
Tout ce que nous mangeons nécessite de l’eau pour sa production. Une partie de cette empreinte hydrique est facile à comprendre.
Par exemple, l’eau nécessaire pour faire pousser une graine de poivron jusqu’à ce qu’elle devienne une plante adulte ou, plus clairement encore, l’eau du robinet que nous buvons tous les jours. Cependant, une grande partie de notre consommation d’eau n’est pas aussi directe que cela. Nous pouvons penser à l’eau utilisée pour nettoyer le matériel agricole, par exemple, ou à l’eau nécessaire à la production d’aliments pour animaux.
Les produits animaux sont, en général, plus gourmands en eau que leurs équivalents végétaux (si l’on compare, par exemple, la viande de bœuf aux légumineuses ou le poulet au tofu). Ce n’est pas difficile à expliquer : manger l’animal, c’est ajouter une étape à la chaîne, c’est créer un intermédiaire entre nous et les plantes.
Mais ce n’est pas toujours le cas. Les fruits à coque, comme les amandes, les noix de cajou et les pistaches, par exemple, nécessitent une bonne quantité d’eau pour leur production.
Pour en savoir plus sur l’empreinte hydrique de certains produits, cliquez ici.
Réduire notre empreinte eau « invisible »
C’est un fait indéniable : la réduction de notre consommation de produits d’origine animale change la donne en matière d’économie d’eau.
Mais il y a d’autres choses que l’on peut faire :
- Laver les légumes dans un bol ou un Tupperware. Cette eau peut être réutilisée pour arroser les plantes.
- Planifier nos repas. De cette manière, on peut utiliser plus efficacement la cuisine et, bien sûr, la consommation d’eau.
- Évitez de faire couler de l’eau chaude pour décongeler les aliments. Une fois de plus, on peut prévoir de décongeler les aliments dans le réfrigérateur pendant la nuit.
- Rationner la quantité d’eau utilisée pour faire bouillir les légumes. En outre, nous pouvons réutiliser cette eau riche en nutriments (il convient de veiller à la quantité de sel ajoutée à l’eau lorsque l’on fait bouillir les légumes).
- Cuire les légumes à la vapeur ou dans la même casserole que les pâtes ou le riz. Nous aurons ainsi moins de casseroles à nettoyer. Une idée similaire consiste à préparer des plats en une seule fois, ce qui nous permet également de gagner du temps !
- Utiliser le lave-vaisselle autant que possible. Il est beaucoup plus efficace en termes de consommation d’eau. Lorsque l’on fait la vaisselle manuellement, il faut fermer le robinet d’eau pendant le rinçage (pour en savoir plus, cliquez ici).
- Éviter le gaspillage alimentaire : plus d’un tiers de la nourriture produite est gaspillée (pour en savoir plus, cliquez ici), ce qui signifie qu’un tiers de l’eau utilisée pour l’agriculture est également gaspillée.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles.
Si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à les laisser dans la section des commentaires ci-dessous.
Pour en savoir plus sur l’eau et son utilisation efficace, consultez la présentation de Dipen Mehta, coordinateur régional de Global Tree Initiative India.
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